Les différents traitements de l’endométriose

Comment se présentent les traitements de l’endométriose et sont-ils toujours efficaces ? Plusieurs femmes se posent un grand de questions à propos de cette maladie bien complexe.

Les solutions proposées par les professionnels de santé sont diverses. Parmi celles-ci, il y a l’administration de médicaments pour hormonothérapie.

Pour en découvrir davantage, suivez notre guide jusqu’à la fin.

L’endométriose : qu’est-ce que c’est exactement ?

La maladie se présente comme suit :

Sa définition

L’endométriose est une maladie gynécologique qui se traduit par la formation de tissu similaire à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus.

Il peut aussi toucher d’autres organes comme :

  • La vessie
  • Le vagin
  • Les ovaires
  • Le rectum
  • Les ligaments utérosacrés

Ses symptômes

Bien que l’endométriose peut être asymptomatique, elle se manifeste souvent par :

  • Des douleurs pelviennes intenses au moment ou en dehors de menstruations
  • Douleurs urinaires à la miction
  • Des douleurs génitales avant, pendant et après un rapport sexuel
  • L’infertilité au pire

Ses types

Il faut distinguer :

  • L’endométriose ovarienne
  • Endométriose superficielle ou péritonéale
  • L’endométriose profonde ou sous-péritonéale

Comment traiter une endométriose ?

Il faut retenir au préalable que pour traiter une endométriose, deux options sont à envisager :

  • Soulager les douleurs, la prise de médicaments est recommandée.
  • Mettre fin aux douleurs, des opérations chirurgicales sont nécessaires.

Pour notre part, nous allons nous concentrer sur le premier cas.

Les médicaments sont prescrits par un médecin en vue d’un traitement hormonal. Il peut s’agir, à titre d’exemple de :

Un contraceptif hormonal

Deux versions sont proposées, à savoir :

  • La contraception hormonale combinée

Elle désigne le timbre, la pilule ou l’anneau. Son but est d’atténuer les douleurs par la combinaison de la progestine et de l’œstrogène.

  • La contraception hormonale combinée en continu

Elle est indiquée pour les patientes qui souffrent de règles douloureuses, notamment à cause des systèmes persistants de la maladie. Celles-ci n’auront pas leurs menstruations étant donné qu’il n’y aura pas la fameuse pause de 7 jours.

Un progeslatif

Le progestatif utilise une hormone stéroïdienne dont l’action est proche de celle d’une progestérone. Il peut être administré sous forme de :

  • Injection : à l’exemple de l’acétate de médroxyprogestérone-retard ou AMPR
  • Pilule : à l’exemple du diénogest ou de l’acétate de noréthindrone

Il agit sur les douleurs en diminuant les effets de l’œstrogène, plus précisément l’hormone favorable à la stimulation de l’évolution des tissus endométriaux.

Il est à noter que lorsque les effets des injections ne sont pas tolérés, des saignements intermenstruels peuvent survenir.

Un agoniste de la GnRH

Ayant pour but d’arrêter les menstruations, son administration se fait au moyen de :

  • Une vaporisation nasale
  • Une injection

Il faut tout de même remarquer qu’il peut être à l’origine de certains symptômes : bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, maux de tête, perte de densité osseuse…

Aussi, pour pallier ses effets indésirables, l’on recommande une thérapie de compensation. Dans ce cadre, la prescription d’hormones supplémentaires à faible dose est envisageable :

  • Progestine
  • Ostrogène

Existe-t-il un lien entre l’endométriose et la mode de vie ?

La réponse est « OUI ».

En effet, le maintien d’un mode de vie sain est essentiel pour le soulagement des symptômes de l’endométriose. Il peut se traduire par :

  • La pratique d’activités physiques adaptées
  • La pratique d’exercices de relaxation
  • Une alimentation équilibrée
  • Une bonne hydratation

Bref, si vous souhaitez élargir vos connaissances sur les traitements parallèles de l’endométriose, pensez à vous rendre sur une plateforme de santé dédiée.