La lactofermentation : pourquoi l’intégrer dans notre alimentation ?
Que l’on soit déjà adepte d’un régime alimentaire cru ou pas, selon Thierry Casasnovas, les aliments lactofermentés ne peuvent que nous faire du bien. Pour le fondateur de l’association Regenere, Thierry Casasnovas, il est plus facile d’intégrer de nouvelles bonnes habitudes en termes d’alimentation et d’hygiène de vie que d’en supprimer de mauvaises. Si l’expérience est bonne, ces dernières disparaîtront d’elles-mêmes naturellement. La lactofermentation fait partie des gestes alimentaires sains, qui peuvent aider chacun de nous à nous sentir plus épanouis et en meilleure forme.
De quoi ont besoin nos intestins ?
Un microbiote régénéré
Les aliments lactofermentés sont connus pour faire du bien à nos intestins, mais ils sont encore peu développés dans les habitudes quotidiennes. Nous connaissons pourtant tous des aliments fermentés comme la choucroute. En revanche, le préfixe lacto- peut prêter à confusion. Ces aliments ne comportent en fait pas de lactose, mais de l’acide lactique et c’est ce dernier qui va être bénéfique pour nos intestins. L’acide lactique va favoriser l’ensemencement du microbiote intestinal.
Une assimilation nutritive de qualité
Le microbiote intestinal est également appelé la flore intestinale. Pour Thierry Casasnovas, il est très important de comprendre que nous pouvons manger de super aliments, mais si nous ne pouvons pas les absorber, si leurs nutriments ne passent pas la paroi intestinale, alors cela ne sert à rien. Or, cette paroi est très souvent enflammée, irritée, maltraitée par notre régime de surconsommation, pas toujours à l’écoute de notre corps.
Comment les aliments lactofermentés peuvent nous faire du bien ?
Lors du processus de lactofermentation, le sucre présent dans les aliments est transformé en acide lactique par l’action de bactéries. Les aliments lactofermentés vont alors permettre de ne pas entraver et de laisser se faire le renouvellement de la flore intestinale. Une fois notre paroi intestinale en meilleur état, l’évacuation des aliments sera de meilleure qualité avec un meilleur tri des déchets et une meilleure assimilation de toutes les vitamines, minéraux et phyto-nutriments.
L’acide lactique développé lors de la lactofermentation va également permettre de normaliser différents organes et fonctionnements de notre métabolisme. La respiration cellulaire est également améliorée par l’acide lactique, ce qui va limiter le risque d’hypoxie cellulaire et donc la dégringolade jusqu’à un grand nombre de symptômes sévères réunis sous le terme de maladie. En plus, grâce à la lactofermentation, les fruits et légumes gardent tout leur potentiel nutritif, mais ils développent en plus généralement de nouvelles molécules bienfaisantes et une concentration plus élevée en vitamines.
Comment intégrer des aliments lactofermentés dans notre alimentation ?
Les aliments lactofermentés trouvent tout à fait leur place dans un régime de crudivoriste, car les aliments sont fermentés durant un mois en moyenne, mais ne sont jamais cuits. Il est possible, et même recommandé de manger des aliments lactofermentés tous les jours, mais la fréquence idéale doit se ressentir. Il est également très simple d’intégrer les aliments lactofermentés dans nos habitudes alimentaires, car cela ne demande aucun matériel hormis des bocaux hermétiques.
Pour intégrer ces nouvelles habitudes, il est préférable de faire une transition progressive. Cela permet d’avoir conscience du phénomène qui est en train de se passer dans notre corps. Mais cela permet également d’écouter son corps et ses besoins, car comme le souligne Thierry Casasnovas de l’association Regenere, si on n’aime pas quelque chose, on ne le fera pas.