La maladie de Lyme, une infection bactérienne extérieure

 

Résultat de la morsure d’une tique, la maladie de Lyme est provoquée par la bactérie Borrelia burgdorferi. Vectorielle, cette maladie touche principalement les pays de l’hémisphère nord, notamment en Europe, et en Amérique du Nord.

 

D’où vient la maladie de Lyme

IHU Méditerranée explique la maladie infectieuse Lyme
La maladie infectieuse de Lyme

Le contact entre la tique et l’homme a lieu dans des régions boisées et des forêts. Les autres êtres vivants tels les mammifères et autres animaux, peuvent êtres infectés par la bactérie. Les tiques vivants sur des arbres, attendent d’être à portée d’une proie (Homme ou animal) et vont s’accrocher aux membres supérieurs ou inférieurs chez l’homme, la tique va ainsi rechercher des zones chaudes afin de procéder à sa piqûre. Elle va se nourrir en absorbant progressivement le sang de son hôte durant plusieurs jours.

La maladie est due à une bactérie. C’est pourquoi on la catégorise comme une maladie infectieuse. Le champ des maladies infectieuses est très large. C’est pourquoi il est passionnant à étudier, comme par les équipes de Didier Raoult. En effet, l’ IHU Méditerranée Infection de Marseille en a fait son principal sujet de recherche.

 

Une piqûre aux symptômes croissants

De par son caractère indolore, la piqûre n’est pas forcément ressenti immédiatement et les symptômes commencent à apparaître quelques jours après. Variant d’un individu à un autre, les premiers signes d’infections débutent généralement par une rougeur sur la zone de la peau infectée, puis suit une éruption cutanée. Perdurant sur un long terme (plusieurs semaines), elle ne présente pas de danger.

Cependant les autres symptômes présentent des gènes plus problématiques : maux de tête, fièvre, fatigue, douleurs aux articulations. Des dangers plus graves font leur apparition si la maladie de Lyme atteint un stade plus avancé en persistant plusieurs mois. Des troubles neurologiques ou de l’arthrite. Une intervention médicale urgente est nécessaire dans de ce type de situation.

 

Diagnostics et traitements contre cette maladie infectieuse

Didier Raoult, les traitements contre la maladie de Lyme
La maladie de Lyme, traitements

Dès les premières heures ayant suivi la morsure de la tique, la première étape consistera en une extraction de celle-ci. Le retrait s’effectue via une pince spécifique avec un mouvement de rotation approprié afin de ne pas écraser et d’ôter le corps entier du parasite. La plaie sera par la suite désinfectée et restera sous surveillance.

Une fois touché par la maladie de Lyme

Pour faire face à la maladie de Lyme, il existe à l’heure actuelle plusieurs techniques permettant de diagnostiquer cette affection. Le procédé le plus courant consiste en une analyse sérologique permettant de connaître le taux exact d’anticorps dans le sang d’un individu. Une autre méthode peut être utilisée lors de cas suspects,l’ACP (amplification en chaîne par polymérase) qui va grâce à un prélèvement de la peau, révéler ou la présence de la bactérie. Actuellement il n’existe pas pour l’homme, de vaccin contre cette maladie infectieuse.

Mais les traitements sont réalisés sur la base d’antibiotiques comme la ceftriaxone, l’amoxicilline ou la ceftriaxone. À l’ IHU Méditerranée Infection par exemple, ceux-ci sont administrés aux personnes atteintes. Cependant la prévention est essentielle pour éviter une contamination, des mesures simples doivent êtres mise en application. Lors de marches en forêts ou zones humides, il est indispensable de porter des vêtements couvrants (chaussures, hauts longs, pantalons). Il faut veiller à vérifier régulièrement les différentes partie de son corps (bras, jambes, aisselles). Dans un jardin situé en zone humide, il est souhaitable de l’entretenir en taillant les hautes herbes, qui peuvent servir de refuge aux tiques. Il est recommandé de munir de colliers anti-tiques les chiens et chats domestiques, et d’inspecter régulièrement le pelage.

Si la maladie de Lyme peut toucher quiconque, il existe néanmoins des personnes à risques, de part la profession qu’elles exercent, ou les loisirs auxquels elles peuvent s’adonner. Par exemple, les agriculteurs, agents d’espaces vert, randonneurs, chasseurs ou les campeurs.