Les consommateurs de nos jours se montrent exigeants à propos de la qualité des produits qu’ils utilisent. Prônant la préservation de l’environnement, ils poussent les marques à innover et améliorer leur cosmétique. La devise actuelle reste relativement simple : c’est de privilégier des produits de cosmétiques bons pour les consommateurs et pour la planète. Exit les ingrédients issus de la pétrochimie, place à un monde écolo et vert !
Un avenir radieux pour le cosmétique bio
On assiste à une tendance émergente des produits de beauté. Le cosmétique naturel est à son apogée, promettant un avenir radieux. Selon les études menées sur ce segment, il représente pour l’heure 6 % du marché français, mais profite d’une croissance annuelle exponentielle, soit de près de 20 % ces deux dernières années. Ce domaine présente à lui seul un chiffre d’affaires atteignant 757 millions d’euros. Les acteurs du cosmétique écologique, animés par un double pour la préservation de l’environnement et pour le soin du corps et du visage continuent d’innover.
On peut dire alors que l’attrait pour le naturel est une réalité, soutenue par la pression des consommateurs qui se montrent de plus en plus exigeants sur ce qu’ils mettent sur la peau. Le naturel est donc porté par la préoccupation environnementale, mais surtout par la conviction que les produits naturels seraient forcément plus sûrs.
Cependant, force est de constater que certains produits ne sont pas dignes de l’appellation « naturelle et bio ». Beaucoup de matières premières sont encore suspectes. Par ailleurs, il y a des plantes qui peuvent être très toxiques. Cela demande une explication plus explicite.
Haltes aux parabènes
La cosmétique a toujours été une préoccupation majeure en Europe. Ce qui explique la raison pour laquelle, plusieurs centaines d’ingrédients ont été bannis de ce secteur depuis 1976. En ce qui concerne les silicones très présents jadis tels que les D4 et D5, ils n’ont été interdits qu’en 2018. Par ailleurs, la réglementation en vigueur stipule que leur usage sur les produits à rincer doit être limité afin de réduire leur empreinte environnementale.
Un autre composant emblème a aussi fait l’objet d’interdiction. On parle ici notamment des parabènes. Les « sans parabène » sont devenus une vraie tendance que les consommateurs ne jurent plus que pour les produits qui ont cette mention sur le packaging. Bien que les parabènes soient sans danger selon les scientifiques, ils ont été supprimés des cosmetiques naturels Suisses par principe de précaution. »
Dans ce sens, les producteurs d’ingrédients se doivent de miser uniquement sur le naturel. Les géants du secteur, de leur côté, les poussent à fournir uniquement des matières premières renouvelables. De plus, ils limitent ce qu’ils ne peuvent pas supprimer en ce qui concerne les ingrédients chimiques. Certaines marques n’utilisent plus de produits chimiques que pour conserver leurs produits.
Place au propanediol
Lorsque les produits chimiques ont été bannis du secteur de cosmétique, une substitution nommée propanediol a vu le jour, révolutionnant manifestement le secteur. Elle permet alors de remplacer les indispensables ingrédients chimiques en raison de ses caractéristiques sensorielles qui permettent de répondre exactement aux besoins des consommateurs et de la planète.
Les grands fournisseurs de matières premières ont relevé le défi et proposent uniquement des ingrédients naturels ces dernières années. On peut dire alors que le segment cosmétique emprunte la bonne voie pour une production durable, plus respectueuse de l’environnement et des consommateurs. Aujourd’hui, les matières renouvelables et les molécules d’intérêt sont les incontournables des ingrédients cosmétiques. Cela annonce la fin du règne pétrochimique.
À l’heure actuelle, l’extraction végétale et les biotechnologies s’inscrivent comme les principales solutions pour se substituer aux ingrédients chimiques. Cela permet de voir clairement que ce secteur promet un avenir radieux devant lui.